Une jeune doctorante française étudiant le modèle coopératif s’est intéressé à notre atelier coopératif, voici son article.
Québec, le jeudi 6 octobre 2016,
Si j’ai pu découvrir cette coopérative, c’est grâce à Laurent que j’ai rencontré à l’Accorderie (cf article à venir) qui y est aussi impliqué et qui m’a mis en contact avec Maxence Joseph, le directeur de l’Atelier la Patente. Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire « Patente », « Patenteux » ? Maxence m’explique que c’est « une création », « une chose ». Donc celui qui créé, qui fait une chose, c’est un Patenteux. Pour rejoindre les locaux de la Patente, je traverse un bras du la rivière Saint-Charles et découvre un autre quartier de Québec, le Limoilou.
Rencontre avec le directeur, économiste de formation
Fraîchement embauché, Maxence est le directeur de la Patente. Récemment diplômé en économie -plutôt hétérodoxe- il est l’un des fondateurs du « Mouvement étudiants québécois pour un enseignement pluraliste de l’économie », l’équivalent du « Peps » français, qui revendique un enseignement pluraliste de l’économie, c’est-à-dire pas seulement à partir d’auteur.e.s libéraux et néo-libéraux (vous savez la croissance, la loi de l’offre et de la demande, la maximisation du profit, l’homo economicus rationnel, etc…). Il existe aussi un réseau international est l’International Student Initiative for Pluralism in Economics. Après avoir fait connaissance et avoir eu quelques échanges sur notre position par rapport à l’économie libérale, hétérodoxe, nous finissons tout de même par nous concentrer sur l’objet de notre rencontre : l’Atelier la Patente.